107 Jazz (s) et (s) Blues (s)

Pour cet album, la musicienne canadienne livre de magnifiques interprétations de morceaux écrits depuis les années soixante, mettant au passage en évidence l'étendue de son talent de chanteuse.

Après avoir exploré le répertoire de Duke Ellington et celui de Billie Holiday, la musicienne américaine revient cette fois aux sources du jazz en explorant ces racines en chantant le blues.

Enregistré à Ivry sur Seine (France) avec Eric Legnini (Claviers), François Delporte (Guitare) et Stephane Galland (Batterie), cet album est avant tout une envie de dessiner avec simplicité l'importance et la nécessaire complexité des choses et des personnes essentielles...

Cet album fait sans autre instrument que la voix et des percussions corporelles, est un subtil mélange des harmonies vocales d'un Bobby McFerrin et de mélodies pop avec un timbre de voix soul à la Otis Redding.

Cette musicienne américaine francophile, Natalia M. King est une artiste intègre qui porte en elle l'héritage des musiques noires, autant leur groove que leur côté identitaire et passionné. Elle rompt aujourd'hui son silence discographique avec un album flamboyant dont elle a écrit et composé la quasi-totalité des titres. Enregistrés "live" en studio avec une grande part donnée à la chaleur des instruments acoustiques, les morceaux de Bluezzin 'till dawn, sont irrigués par une triple force : la spiritualité de la soul, l'intensité du blues, l'esthétisme du jazz, la chanteuse y ajoutant l'énergie de son passé rock. Voilà pourquoi on y croise l'esprit de Nina Simone, de Monk et de Janis Joplin.

Ce quatrième album apporte une nouvelle preuve irréfutable de l'importance de l'oeuvre de Gregory Porter, l'artiste parvenant encore une fois à résoudre cette équation en apparence insoluble : être le porte-voix de notre époque tout en faisant preuve de la plus grande fidélité à l'égard de la tradition jazz et soul.

All is well, le précédent album, a été une forme d'antichambre de My world. Les compositions et les arrangements reposent sur des choix simples et organiques, choix dictés par la force évidente du groupe : sa valeur acoustique, le "son live", une patine qui ne trompe pas, patiemment rodée au fil de l'activité scénique du groupe. Le disque est l'aboutissement d'un équilibre très efficace que Lisa Simone, Hervé Samb et leurs musiciens ont su faire exister sur scène sans discontinuer deux années durant. De nouveaux instruments sont venus étoffer le groupe originel. Une section de cuivres et des percussions pour soutenir les titres les plus groovy et un quatuor de cordes pour apporter un supplément d'âme.

Ben rend ici hommage au légendaire crooner, Frank Sinatra. Un projet plein d'audace qui nous propulse dans une autre dimension, là où la soul, le blues, le reggae et le jazz se rencontrent. Le soulman français reprend quelques-uns des grands standards de jazz popularisés par Sinatra dans une soul moderne et ensoleillée. En collaboration avec Matthieu Joly (Neïmo) et Benjamin "Waxx" Heikimian (Naosol & The Waxx Blend), l'artiste d'origine caribéenne nous livre des versions sucrées-salées étonnantes.

Avec ce troisième album, l'ex-Saïan Supa Crew se place dans l'héritage direct des Marvin Gaye, Curtis Mayfield et autre Sam Cooke.

Deuxième album sous son nom du batteur d'Herculaneum remettant à contribution les apports bénéfiques de deux autres musiciens de la Cité de Anges (collaborateurs des Nels Cline Singers, Xiu Xiu, Mike Watt, Joshua Redman, Fiona Apple, Beck, Mike Patton, etc.) avec lesquels il s'est beaucoup produit depuis la parution de Sky bleached. Recommandé aux amateur des Melvins, de John Zorn ou de Bill Frisell.

Nous retrouvons ici le pianiste parcourir de nouveaux territoires sur son clavier, armé de tambours Iraniens, d'un violoncelliste Turc, d'une chanteuse Syrienne, d'un duduk Arménien, de rythmes "Alaturka", et repoussant les frontières mentales pour dessiner les contours d'un paradis perdu, entre Vienne et Samarkhande, à la recherche d'éclats de spleen, pour retrouver, le temps d'un album, l'âme de ses ancêtres.

C'est l'histoire d'un jeune homme au visage à la légèreté ténébreuse. Il a 30 ans, est auteur compositeur. La France l'a vu en direct chanter les autres : Nouvelle Star 2008, Donny Hathaway, Bill Withers, Bashung. Finaliste. Médaille d'argent. Quand il chante, on devine assez rapidement qu'il a grandi avec le blues et la soul, et beaucoup d'autres choses qui n'appartiennent qu'à lui et qu'il s'apprête à offrir au monde. Son premier album est une carte d'identité sans filet, synthèse d'une existence, première pierre de son édifice à lui, acte fondateur et d'importance. C'est un disque pop (pour faire court car il contient bien des influences, bien des univers, bien des sentiments), de french pop, racé, fier et habité.

La chanteuse, membre des Carolina Chocolate Drops, présente un opus composé de 12 chansons dont 9 originales écrites et coécrites avec le groupe qui l'accompagnait durant sa dernière tournée. Les 3 autres titres complétant l'album étant des chansons traditionnelles, dont deux datant de l'époque du mouvement pour les droits civiques. Les chansons sont basées sur des récits d'esclaves depuis 1800, sur l'histoire des afro-américains du siècle dernier, du mouvement des droits civiques des années 60 mais aussi des revendications des citoyens de Ferguson et de Baltimore d'aujourd'hui.

Il s'agit de réfléchir à ce qui arrive à la Terre et aux hommes au début du XXIe siècle : lucidité, responsabilité et créativité pour révolutionner réflexions et pratiques face aux défits collectifs à relever.