14 Document (s)

Jacques de Saint-André est né en 1915 à Ferrières-sur-Sichon aux confins de l'Allier. Instituteur et marié, il a trois enfants avec Henriette. En 2003, alors qu'il est veuf et délaissé par ses enfants, il décide de recourir aux services d'Internet pour échapper à sa pesante solitude. Il souhaite se faire adopter comme grand-père par une famille accueillante et reçoit 50 réponses à sa demande.

Après un an et demi de tranchées et trois ans de captivité chez l'ennemi, Maurice Poudevigne rentre au pays. Quel homme peut-on être après tant d'années difficiles ?

Deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale, Auguste Thin, un soldat, choisit par hasard le soldat inconnu destiné à être inhumé sous l'Arc de triomphe parmi les huit qui ont été exhumés dans chacun des huit secteurs du front français. Il s'agit de Jean-Marie Coustille, un instituteur né à Orcet dans le Puy-de-Dôme et mort à Péronne dans la Somme. ­Electre 2015

Fier héritier des Ventres jaunes, l'élite de la profession coutelière, le jeune Auguste est ouvrier émouleur à Thiers. Au retour de l'armée il acquiert son propre atelier. Son mariage avec Toinette et la naissance de son premier enfant en font le plus heureux des hommes. Mais la guerre se prépare à embraser l'Europe à nouveau, et Toinette succombe à la grippe espagnole.

Alexandrine dirige d'une main de maître son entreprise florissante spécialisée en fruits confits, Les délices de Velay. Elle a trois filles : Marie l'aînée, Madeleine et Marguerite. Ce CD raconte, tout le long du XXe siècle, en Auvergne, le destin de cette mère et de ses trois filles, aux parcours très différents.

Suite de cette saga des couteliers de Thiers. De 1937 à 1968, trente ans de la vie de la famille Pitelet durant l'Occupation, la Libération, l'avènement de l'ère industrielle et le bouleversement créé par mai 1968 dans la ville.

Les Ventres jaunes, fierté de l'artisanat auvergnat, ont donné à la coutellerie de Thiers toute sa noblesse et sa renommée internationale. Maurice Pitelet appartient à la famille des émouleurs. Marié à Hortense, qui lui a donné trois beaux garçons, Jacques, Emile et Vincent, il souhaite passer le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911, s'égrènent les années laborieuses de cette famille.

Le récit de Baptiste, auvergnat d'origine, qui doit quitter sa vie paisible dans la ferme de son père pour partir au front. Mme si l'expérience de la guerre le marque profondément, il n'en perd pas pour autant ses racines.

Régis Féraz, âgé de 106 ans, est considéré comme le dernier poilu. Lorsqu'un journaliste vient l'interviewer, il ne trouve pas les mots pour dire l'indicible. C'est sa petite-fille Léonie qui raconte l'enfance de son grand-père, sa profession de garçon boucher qui lui a valu d'exercer en 1918 la travail sanglant de nettoyeur de tranchées.